dimanche 3 août 2014

Ma visite à l'EXPO LES ANNEES 50, LA MODE EN FRANCE au Palais Galliera




Je vous annonçais ICI l'expo sur la mode des années 50 en France, ciblée sur les 10 années d’après guerre, de 1947 à 1957.
Je vous invite à vous y référer si vous souhaitez plus d'infos pratiques sur les dates de l'expo, tarifs etc...


Dans cet article, comme à l'accoutumée maintenant, je vais vous donner mes quelques impressions sur ma visite de l'expo, eh oui, c'est tout moi, toujours cette envie de partager avec vous mes jolies découvertes, jolies expériences:-)

Parlons du lieu pour commencer, eh oui, une belle atmosphère, un beau lieu est toujours une entrée en matière plus agréable qu'une zone glauque et sombre dans un coin perdu.
Eh bien point de ce genre de déception avec le Palais Galliera, situé dans une des zones les plus huppées de Paris, vous avez l'impression aux premiers pas dans son enceinte d'entrer dans le nid de l'élégance et de l'esthétisme. Bon oui je m'emballe un peu, mais avec ses hauteurs de plafond irréelles de nos jours, ses murs sculptés, vous vous laissez porter par la majesté du lieu.

Bref, un véritable palais, aux plafond peints, qui pour les besoins de l'expo ont été quelque peu défigurés par l'éclairage mis en place pour valoriser les pièces présentées, mais tout de même visibles, un extérieur majestueux, vous l'aurez compris, il deviendra sans doute l'un de mes lieux favoris à Paris!

source: google images


je n'ai pu m'empêcher de prendre la pose pour l'occasion ;-)


Une fois dans l'enceinte, place à la magnificence de l'expo. Une expo sur la mode des années 50, 10 années de collection Haute Couture, De Carven à Givenchy, sans oublier Madame Grès, ou l'immortelle Coco Chanel! Leurs somptueuses créations sont présentées et mises en valeur tels des bijoux sur écrin!
La visite s'organise autour des créations des diverses maisons, on découvre au détour des différentes salles/allées, des robes de jour, des manteaux, robes du soir, de cocktail.
Malheureusement, les photos étant interdites je n'ai pu en faire moi même au cours de la visite, mais fort heureusement la toile est full d'images, qui vous donneront un aperçu de l'expo. 

Guêpières, jupons, jupes à corolle, escarpins pointus, imprimés fleuris ou rayés de couleurs vives, tailleurs à jupe « crayon » et taille de guêpe, robes bustiers-fourreaux, robes de cocktail, broderies rocailles de cristaux : telle est la couture des années 1950. À la même époque, une mode décontractée – pulls moulants, pantalon corsaires et jeans – est portée par la génération du baby-boom.
Début 1947, Christian Dior lance la première collection de sa maison de couture. Il jette aux orties l’image de la «femme-soldat à la carrure de boxeur » : la guerre est finie ! Apparaissent, chics et féminines, les femmes fleurs à la poitrine marquée, à la taille soulignée et au ventre creusé, aux hanches arrondies et à la jupe ample… Aussitôt, Carmel Snow, rédactrice en chef de Harper’s Bazaar, baptise cette collection « New Look ». Cette silhouette « sablier » si généreuse en tissu fait scandale en même temps qu’elle connaît un succès fulgurant et devient emblématique de la décennie.
D’autres styles concurrents sont tout aussi remarquables : la ligne Balenciaga, dite « tonneau », au volume s’évasant dans le dos et autour de la taille ou encore, à l’opposé du New Look, la ligne Chanel au tailleur droit et strict qui crée la rupture dès 1954.
Ces années 1950 sont décisives pour la haute couture française qui, fragilisée depuis la crise de 1929 et la guerre, renaît pour devenir éternelle… Il suffit d’égrener le chapelet mythique des noms de maisons parisiennes devenues « patrimoine national » : Jacques Heim, Chanel, Schiaparelli, Balenciaga, Jacques Fath pour les plus anciennes ; Pierre Balmain, Christian Dior, Jacques Griffe, Hubert de Givenchy, Pierre Cardin nouvellement apparues... Paradoxalement, cette puissance de la mode française repose autant sur le prestige de ces noms synonymes de luxe, d’élégance et d’innovation que sur la capacité de la profession à se convertir au révolutionnaire prêt-à-porter. Dès 1950, « Les Couturiers Associés » – Jacques Fath, Robert Piguet, Paquin, Carven et Jean Dessès – fondent la première société spécialisée dans la diffusion sous licence de prêt-à-porter de couturiers.
Issues des collections du Palais Galliera, griffées des plus célèbres couturiers ou de maisons aujourd'hui tombées dans l'oubli (Jean Dessès, Madeleine Vramant, Lola Prusac), les pièces exceptionnelles de  cette exposition retracent, en quelque 100 modèles et accessoires, l'évolution de la silhouette de 1947 à 1957, de la naissance du New Look à la disparition de Christian Dior et l’avènement d’Yves Saint Laurent.
Dans les années 1950, couture et prêt-à-porter sont non seulement l’un des premiers secteurs économiques en France mais aussi un laboratoire de la mode. C’est l’âge d’or de la haute couture et Paris regagne son titre de capitale mondiale de la mode.
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"Guêpières, jupons, jupes à corolle, escarpins pointus, imprimés fleuris ou rayés de couleurs vives, tailleurs à jupe « crayon » et taille de guêpe, robes bustiers-fourreaux, robes de cocktail, broderies rocailles de cristaux : telle est la couture des années 1950. À la même époque, une mode décontractée – pulls moulants, pantalon corsaires et jeans – est portée par la génération du baby-boom.

source: folievintage.fr
source: google images



Début 1947, Christian Dior lance la première collection de sa maison de couture. Il jette aux orties l’image de la «femme-soldat à la carrure de boxeur » : la guerre est finie ! Apparaissent, chics et féminines, les femmes fleurs à la poitrine marquée, à la taille soulignée et au ventre creusé, aux hanches arrondies et à la jupe ample… Aussitôt, Carmel Snow, rédactrice en chef de Harper’s Bazaar, baptise cette collection « New Look ». Cette silhouette « sablier » si généreuse en tissu fait scandale en même temps qu’elle connaît un succès fulgurant et devient emblématique de la décennie.

source:fashions addict


source: atelierclaraines.canalblog.com


D’autres styles concurrents sont tout aussi remarquables : la ligne Balenciaga, dite « tonneau », au volume s’évasant dans le dos et autour de la taille ou encore, à l’opposé du New Look, la ligne Chanel au tailleur droit et strict qui crée la rupture dès 1954.

Balenciaga 1958-1959 - Exposition "La mode des années 50" - Palais Galliéra
Balenciaga, Robe du soir « Baby doll », 1958-1959 – Exposition « La mode des années 50″ – Palais Galliéra

Ces années 1950 sont décisives pour la haute couture française qui, fragilisée depuis la crise de 1929 et la guerre, renaît pour devenir éternelle… Il suffit d’égrener le chapelet mythique des noms de maisons parisiennes devenues « patrimoine national » : Jacques Heim, Chanel, Schiaparelli, Balenciaga, Jacques Fath pour les plus anciennes ; Pierre Balmain, Christian Dior, Jacques Griffe, Hubert de Givenchy, Pierre Cardin nouvellement apparues... Paradoxalement, cette puissance de la mode française repose autant sur le prestige de ces noms synonymes de luxe, d’élégance et d’innovation que sur la capacité de la profession à se convertir au révolutionnaire prêt-à-porter. Dès 1950, « Les Couturiers Associés » – Jacques Fath, Robert Piguet, Paquin, Carven et Jean Dessès – fondent la première société spécialisée dans la diffusion sous licence de prêt-à-porter de couturiers.






Balenciaga, Dior, Cardin

source: behindluxury.com

Issues des collections du Palais Galliera, griffées des plus célèbres couturiers ou de maisons aujourd'hui tombées dans l'oubli (Jean Dessès, Madeleine Vramant, Lola Prusac), les pièces exceptionnelles de  cette exposition retracent, en quelque 100 modèles et accessoires, l'évolution de la silhouette de 1947 à 1957.

Caractéristique de cette décennie placée sous le signe de la rupture, cette variété de styles célèbre l’âge d’or de la Haute Couture et développe parallèlement un Prêt-à-porter révolutionnaire. Plutôt escarpins pointus et jupes à corolle ou pull moulant et jeans ? Il y en a pour tous les goûts, pour toutes les femmes, pour tous budgets. Entre opulence couture et mode décontractée de la génération baby-boom, la France voit émerger de jeunes talents prometteurs comme Yves Saint Laurent et bien d’autres grands noms qui marqueront le style 50’s.


 

Dans les années 1950, couture et prêt-à-porter sont non seulement l’un des premiers secteurs économiques en France mais aussi un laboratoire de la mode. C’est l’âge d’or de la haute couture et Paris regagne son titre de capitale mondiale de la mode." Source http://www.palaisgalliera.paris.fr/fr/expositions/les-annees-50 
source: estheraparis.com

A chaque pièce on se prend à rêver de l'époque, d'une Audrey Hepburn ravissante en chemisier ajusté et jean, ou en Coco Chanel et chapotée, d'une Grace Kelly en tenue de bal, des femmes élégantes, féminines,

Belle expo à voir pour amateurs de mode!
credit photo: Pierre Antoine

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